Amari informations touristiques
Le village d’Amari était autrefois la capitale de la province d’Amari et est
situé à 40km de la ville de Réthymnon. Il s'agit d'un village de montagne
crétois typique de 288 habitants. La région est très fertile et les arbres
fruitiers tels que les cerisiers, les pêchers, les pruniers et abricotiers
prolifèrent. Concernant l'histoire du village, on pense qu’il a été fondé
par un colon de la maison byzantine d’Amari au cours de la deuxième partie
de la période byzantine ou, par un seigneur vénitien (Amari). La province
d'Amari est très connue en raison de ses nombreux sites pittoresques et de
ses nombreuses églises et chapelles, dont la plupart abritent des icônes
byzantines et de remarquables peintures murales (fresques).
Sites à visiter
L'église d'Agia Anna, qui abrite quelques merveilleuses fresques datant de
1225 après JC, les ruines d'une petite tour sur une colline au centre du
village, et, à 5km d’Amari, l'impressionnant monastère d’Asomaton dédié aux
Taxiarches sont des sites intéressants à visiter. D’ailleurs, depuis 1927,
l'École d'agriculture d’Asomate, spécialisée dans l'élevage de bovins, est
abritée dans l’un des bâtiments du monastère. On ne sait pas exactement à
quelle date le monastère a été fondé, mais on imagine qu’il a été construit
avant le 13ème siècle. Dans l'église du monastère vous pourrez voir des
icônes de l'Agia Triada (Sainte Trinité) datant de 1619 et des Taxiarches
datant de 1755, œuvres de l'abbé de Manassis. Le monastère est tombé en
ruine en 1645 lorsque les Turcs ont envahi et conquis la Crète, mais il a
été progressivement reconstruit, surtout au cours du 18ème siècle. Au cours
du dernier siècle de l’occupation turque, le monastère devint un important
centre éducatif et spirituel. Près du monastère, vous pourrez voir une
petite église byzantine, Agia Paraskevi. Un tombeau décoré de fresques se
trouve sur le mur nord à l'intérieur de l'église. L'église a été construite
entre le 13ème et le 16ème siècle. Enfin, à Apodoulou, quelques tombeaux
mycéniens valent la peine d’être vus.